Les prismes sont en général des pentaèdres de 1 m de diamètre environ ; chacun des prismes peut lui-même être composé de prismes élémentaires, comme l’indiquent les fissures que l’on observe ça et là.
En bordure de falaise, un prisme très fissuré prêt à s’ébouler ; sa section est encore nettement pentagonale ; ses fissures sont colonisées par une jolie touffe de palypode.
Bien que constitués d’un basalte brun, les rochers paraissent moins sombres! Ceci est dû à la présence de lichens divers.
En tête de falaise, on observe les extrémités des prismes basaltaiques, aux arêtes bien émoussées par l’érosion : c’est une "chaussée de géants" ; la végétation dense de pins et de chênes kermès aux racines profondes contribue à la dégradation des prismes.
Le pied de la falaise, au sud, est pratiquement inaccessible tant la végétation est dense; on voit très bien son caractère prismatique dégradé par l’érosion tandis que, sur la gauche, on note la présence d’un éboulis d’énormes blocs prismatiques résultant de l'éboulement de la falaise.
La Courtine et ses falaises de basalte ; on devine bien la structure prismatique de la coulée (vue du sud).
Le site archéologique de la Courtine dominant Ollioules est établi sur une coulée basaltique surmontant le calcaire oligocène ; comme la plupart des coulées basaltiques, celle-ci présente la prismation caractéristique créée lors du refroidissement de la nappe : ce sont les orgues basaltiques bien connues. Bien qu’ici les prismes de basalte paraissent très érodés (on parle de "prismation fruste" ), le site n’a certainement rien à envier à certains gisements bien plus célèbres. Cette prismation n’est pas une cristallisation, mais une structure de retrait engendrée lors du refroidissement. On observe un phénomène analogue lors de l’assèchement des coulées de boue.
