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[Borha II]
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Les images de la vie à bord sont extraites du site de James Chabert.

James est le petit-fils de Michel Chabert qui, après avoir fait une grande partie de sa carrière avec Cousteau comme chef mécanicien de la Calypso, est devenu l'homme orchestre de la bouée : mécanique, cuisine, navigation ... Il pouvait tout faire !

La vie à bord : José, François, Gérard au carré en compagnie de deux non-identifiés (probablement G Innocenti et G. Mariani) ; à droite, Philippe, le grand maître des centrales d'acquisition, en train d'ausculter un de ses "bébés".

Ici, tout le monde appartenait au laboratoire d'océanographie physique du Muséum.

Diverses vues de l'engin : on notera l'évolution des superstructures : Borha était devenue peu à peu le centre d'une véritable toile d'araignée !

Mouillage de la bouée en 1964. On remarquera les superstructures claires et nettes de tout aménagement "sauvage". L'hélico est à bord : c'est probablement une des rares fois car les scientifiques n'ont pas leur pareil pour s'accaparer le moindre espace disponible ... alors, plus moyen de faire apponter la machine !

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BORHA I

Cette première bouée, mouillée en 1964 à mi-chemin entre St Tropez et Calvi sur des fonds de plus de 2000 m, connut des avatars divers ... jusqu'à ce qu'un incendie à bord contraigne l'équipage à l'abandon. Mes collègues* dérivèrent pendant 36 heures à bord de leur "Bombard" de sauvetage jusqu'à ce qu'on les récupère !

Le feu s'était déclaré dans la salle des machines, partie la plus basse de la zone habitable, ce qui avait favorisé la propagation de l'incendie. Lors des réparations, les diésels quittèrent la salle des machines ... pour être installés tout en haut, sur la plage hélicoptère. Ils étaient là suffisamment isolés pour ne porter aucun préjudice en cas de feu ... mais les gros dormeurs n'ont pas trop apprécié ! La bouée rejoignit alors son mouillage définitif en mai 1968 : 42°14'N, 5°34'E. Elle y restera jusqu'à son désarmement en 1970.

* Ces six rescapés étaient : F. Varlet, P. Oriol, J.P. Rebert, G. Mariani, Bassaget et C. Wesly ; ils furent recueillis sains et saufs, sans blessures ni brulures.